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Infos supplémentaires
Tim Berners-Lee
La page d'accueil du créateur du w3, Tim Berners-Lee, sur le site du consortium w3, organisme régulateur du web.
À titre de berceau du W3, le CERN, à Genève, dispose encore d'une présentation du web en français. Mais le document gagnerait à être rafraîchi.
Visitez la page de Ressources sur la chanson d'expression française d'Yves Laneville.
Qu'advient-il de l'ancêtre du web, le gopher?
Il se meurt. À preuve, l'UQAM va fermer son serveur gopher le 7 juin prochain! L'Université Concordia a déjà fermé le sien.
 G
 O
 P
 H
 E
 R
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Sophie Lambert:
Jean-Hugues la semaine dernière tu nous comparais Internet à une ville
Jean-Hugues Roy:
Oui effectivement, et cette semaine on va visiter la première partie donc de cette ville là, la bibliothèque. C'est le World Wide Web et aussi en passant, la semaine dernière on disait que lorsqu'on leur demandait quelle était la zone qu'ils préféraient sur Internet, en général les internautes répondaient le web à 60%. Et bien, cette semaine y'a un sondage qui est sorti par Branchez-Vous et qui dit qu'au Québec c'est plutôt, les gens préfèrent le web à 82%.
On a vu, la semaine dernière, que le web c'est comme une immense bibliothèque virtuelle. Et bien, nous y voici. Mais, comment elle est née cette bibliothèque là?
Alors, tout a commencé en 1992 au CERN, le Centre européen de recherches nucléaires à Genève en Suisse. Les chercheurs du CERN étaient dispersés un peu partout autour du globe et l'un d'entre eux, il s'appelle Tim Berners-Lee, a voulu mettre au point un système qui lui permettrait de diffuser facilement de l'information auprès de tous ses collègues.
Son système devait être facile à utiliser, grâce à ce qu'on appelle des hyperliens. Un hyperliens, c'est une idée qui se trouve dans un document, mais qui réfère à un autre document. Je vous donne un exemple.
Imaginons que je sois sur Internet et que je navigue dans cette encyclopédie.
Je l'ouvre, on est dans la section Canada... vie culturelle... l'art moderne et contemporain... la peinture.
Je trouve l'expression Paul-Émile Borduas. Si cette expression est un hyperlien, je clique dessus et ça m'amène instantanément à un autre document: La peinture au Québec.
Encore une fois j'ouvre le document, on peut lire que Borduas était membre du groupe des automatistes et qu'en 48 il a publié un manifeste, le Refus global. Voici un autre hyperlien, Refus global. Je clique dessus et j'accède instantanément au document du même nom. Alors c'est comme ça, que sur Internet, on navigue d'un document à un autre, comme dans une immense bibliothèque.
Si le web est si populaire, c'est aussi parce qu'il est facile de publier dans cette bibliothèque, en créant son propre site. Un site, c'est un quelque sorte une vitrine électronique, où moyennant des frais, on peut exposer au monde entier qui on est, qu'est-ce qu'on aime et qu'est-ce qu'on fait.
C'est justement ce qu'a fait un chansonnier de Montréal, Yves Laneville. Sur le web il a sa page personnelle et il donne aussi à ses frais des tonnes d'informations sur la chanson d'expression française.
Yves Laneville:
C'est surtout de faire ma contribution, si on peut dire, à Internet. Depuis que je suis branché, je vais chercher de l'information. A un moment donné, faut se dire, bon c'est l'fun aller chercher tout ça, mais pour que ce soit là, il a fallu que des gens donnent de leur temps, donnent de leur savoir.
Yves Laneville chantant dans un centre pour personnes âgées.
Je ne passerais pas mes journées devant des ordinateurs. Y'a rien comme aller dans une résidence pour personnes âgées, faire une heure et quart, une heure et demie de chanson, d'émouvoir des coeurs, de s'émouvoir soi-même aussi en voyant ces gens là qui réagissent aux chansons qu'on chante.
Oui Internet c'est beau, mais c'est pas tout, il reste du contact humain, faut que ça reste, ça me prend ça.
Jean-Hugues Roy:
On vient de voir les deux principales caractéristiques du web. Sa convivialité et aussi le fait qu'on puisse s'y exprimer facilement. C'est ce qui fait qu'on compte aujourd'hui plus de 20 millions de documents sur le web. Et rappelez vous, il y a 5 ans, on en comptait aucun.
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