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Hyperliens:
Les compagnies du téléphone
Sur ce site tout simple, vous trouverez des liens vers les sites des grandes entreprises de service local de téléphone des États-Unis.
Le site de l'Alliance Stentor, qui regroupe les principales entreprises de téléphone du Canada. Ce site, unilingue anglais, sera bientôt bilingue.
Les trois compagnies de téléphone au Québec:
Bell,
Québec Téléphone et
Télébec.
La compagnie de téléphone du Nouveau-Brunswick, NBTel.
Le géant américain, AT&T.
Son cousin, Sprint,
et son petit frère canadien, Sprint Canada.
Quelques compagnies de téléphone européennes:
Assez aberrant de constater que le site de France Telecom est entièrement dans la langue de John Major,
alors que celui de la Deutsche Telekom dispose, lui, d'une version dans la langue de Jacques Chirac!
Voyez aussi Belgacom, pour la Belgique,
et British Telecom, pour le Royaume-Uni.
Les Câblodistributeurs
Une liste, sans hyperliens, des principaux câblodistributeurs du Canada.
Pour des infos sur l'industrie du câble aux États-Unis, voyez le site Cable Television Industry Connect.
Quelques câblos québécois et canadiens:
Cogeco Câble,
Vidéotron (dont la page avait, au 29 mars 1996, été modifiée pour la dernière fois le 15 octobre 1995...),
CF Cable,
Rogers Cablesystems
La guerre câble - téléphone
Un bon texte, en français, tiré d'une étude du groupe ScienceTech sur l'effet de valorisation des télécommunications dans l'économie canadienne.
Quelques informations sur le magazine (en papier) The Cable-Telco Report, traitant spécifiquement des oppositions entre le câble et la téléphonie.
Des articles, en anglais, tirés de divers magazines en ligne:
Red Herring, traitant des industries de haute technologie,
HotWired, webmag hip,
MIT Laboratory for Computer Science Technical Report, qui publie une étude exhaustive comparant le service RNIS en téléphonie avec le modem-cable.
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Sophie Lambert:
La plupart des gens branchés sur Internet naviguent garce au modem téléphonique. Pour le moment, lorsqu'on accède à un site Internet et que l'on désire télécharger des documents comme du son, des images vidéo ou des photos, ça peut prendre beaucoup de temps.
Pour régler ce problème de vitesse et avoir accès à de l'information rapidement, il existe une solution: le câble.
La compagnie Cogeco mène présentement un projet pilote avec les résidents de Trois-Rivières. Mais attention, la compagnie Bell Canada les surveille de près.
Narrateur:
Actuellement, au Québec, on est en train de construire deux autoroutes de l'information. Les cablo-distributeurs d'un coté; les compagnies de téléphone de l'autre, et chacun entend bien développer son propre créneau.
Cogeco à Trois-Rivières est le premier et le seul cablo-distributeur au Québec à avoir mis sur pied un projet pilote de modem-câble.
James Burman participe au projet témoin
de Cogeco dans la région de Trois-Rivières.
James Burman:
Le modem-câble est avantageux à cause de sa rapidité et aussi parce que je n'ai pas besoin d'avoir une deuxième ligne téléphonique.
Narrateur:
James Burman utilise le modem-câble pour naviguer sur Internet. Ce modem nouveau genre relie le câble coaxial à son ordinateur. Le câble dont le diamètre est plus grand que le fil de cuivre des compagnies de téléphone permet maintenant de recevoir et de retourner l'information. Le câble est devenu bi-directionnel.
Un fil de cuivre, à gauche, contre un câble coaxial, à droite. Le combat entre les deux ne fait que commencer!
James Burman:
Il y a un coté pratique et un coté divertissant. Internet, pour moi, c'est être capable d'aller un peu partout dans le monde.
Narrateur:
Le câble est devenu bi-directionnel grâce à une combinaison de fibres optiques et de câble coaxial. Pour éviter les risques d'engorgement, on doit amener la fibre optique le plus près possible des résidences.
Si on regarde ces deux écrans d'ordinateur, à droite l'information provenant du câble coaxial arrive beaucoup plus rapidement qu'ici, à gauche, où l'information est transportée par le fil de cuivre téléphonique. Avec le câble coaxial bi-directionnel, le son et, surtout, les images vidéos sont reçus et retournés à grande vitesse.
Denis Bélanger, vice-président ingénierie, COGECO:
Si, à partir d'un site sur Internet, par exemple à Hollywood, vous téléchargez un extrait de film de quinze ou de vingt secondes avec un modem, ça peut facilement prendre une vingtaine de minutes, sinon trente. Si vous faites ça avec un modem-câble, ça va prendre deux minutes, trois minutes. C'est donc beaucoup plus rapide.
Denis Bélanger expose les avantages du modem-câble par rapport au modem téléphonique qu'on connaît.
Narrateur:
James Burman devrait décider en juin prochain s'il désire continuer d'accéder à Internet par le modem-câble. S'il accepte il lui en coûtera 39.95 par mois incluant le modem. La seule limite sera la quantité de données qui sera transmise par mois, soit 1,5 gigaoctets d'information, ce qui représente 150 heures d'utilisation. Les frais d'installation seront de 125$
Grâce au modem-câble Johanne Piché peut suivre un cours appelé la mondialisation des marchés. Ce cours est offert par l'Université du Québec à Trois-Rivières dans le cadre du projet pilote de Cogeco.
Johanne Piché suit un cours sur Internet grâce à son modem-câble.
Johanne Piché:
On a l'image. On a le son. On peut peut-être comparer ça à un professeur qui amènerait du matériel en classe, qui amènerait un film. Ça aide beaucoup, c'est sûr.
Jean-Paul Rodrigue, chargé de cours, UQTR:
C'est vraiment l'intégration sons, images et texte qui est beaucoup plus récente. Et dans le cas des images vidéos, c'est encore plus récent.
Narrateur:
Avec le modem-câble, les cablo-distributeurs menacent pour la première fois le marché des compagnies de téléphone. Bell Canada a décidé de réagir.
L'entreprise a demandé une licence temporaire au Conseil de la radio et de la télédiffusion canadiennes, le CRTC. Son but, tester dès décembre un modem-câble à Repentigny.
Marcel Messier, vice-président Inforoute Bell Canada:
Les cablos comme les compagnies de téléphones, on vise les mêmes créneaux pour assurer une certaine croissance et il y aura une compétition. Tout ça répond à un besoin du client qui dit: «On veut avoir un choix».
Une fusion entre les deux ou une intégration complète des réseaux n'est, je pense, pas possible.
Narrateur:
Si le CRTC décide d'ouvrir le marché, la véritable guerre portera alors sur le contenu plutôt que sur la quincaillerie.
Marcel Messier expose les différents services qui seront offerts sur la future inforoute de Bell.
Marcel Messier:
On va offrir le service de câblo-distribution, les services de vidéo à la demande, que ce soient des contenus de divertissement ou des contenus d'éducation.
Aussi, bien sûr, on va offrir tous les services sur PC, c'est-à-dire des accès Internet à haute vitesse, des transactions bancaires, du télé-achat, des nouvelles à la demande, etc.
Narrateur:
Micro-ondes, satellite, fibre optique, câble coaxial, tous les moyens sont bons aux yeux des compagnies de télécommunications pour gagner le lucratif marché de l'autoroute de l'information. D'ici quelques années, l'information coulera à flot directement chez vous.
Marcel Messier:
Je pense que ça va se passer, dépendant des services sur le téléviseur, sur l'ordinateur et même sur le téléphone. Il y a des services qui se livrent mieux sur un médium que sur un autre.
Un service de divertissement, par exemple, est beaucoup mieux livré sur un téléviseur. Un service de formation avec de l'interactivité est, à mon avis, mieux livré sur un ordinateur.
Les services de courrier électronique sont beaucoup mieux livrés sur un ordinateur parce qu'un clavier sur une télévision, ça devient un peu lourd.
Et il y a des services beaucoup plus simples, du genre transactions bancaires, qui peuvent être très bien livrés sur un téléphone.
Narrateur:
Pendant que les entreprises de télé-communications investissent de gros sous dans l'autoroute de l'information, le consommateur attend qu'on lui offre le prix le plus concurrentiel.
Marcel Messier:
Si le client investit, il faut qu'il voie un gain d'efficacité, un gain de fonctionnalité, un attrait, parce que l'argent frais, le client n'en a pas à investir dans des nouvelles applications, dans de nouveaux services.
James Burman:
C'est dire je mets l'argent là ou je la mets ailleurs, c'est le choix que je fais de le mettre là parce que j'aime visiter, j'aime aller voir les choses, j'aime aller voir comment les gens fonctionnent, ce qui se passe un peu partout dans le monde. Internet, ça relève du génie.
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