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- A c t u a l i t é s

La réalité virtuelle au banc d'essai
Daytona USA, de SEGA


par Eric Bernatchez

Écran de Daytona USA « Calés derrière le volant d'une Hornet de course, vous roulez sur une piste hyper-réaliste à haute définition. Tôt ou tard, vous prenez le clos. »





CYBERFICHE TECHNIQUE

  • Un écran géant à projection arrière;
  • Un volant à retour de force;
  • Chaque machine vaut 30 000 dollars pièce!;
  • De deux à quatre joueurs peuvent jouer en même temps.
  • VOLUPTÉS VIRTUELLES

  • La qualité des images enchante;
  • Le souci du détail en remet!
  • CYBERMALAISES

  • Le son est pourri, comme dans toutes les arcades;
  • Il manque peut-être deux ou trois « chips » dans le cerveau de Daytona. Dans les lignes droites, les portions d'images très lointaines sont d'abord absentes, pour ensuite apparaître subitement. On voit surgir un pilier de pont suspendu, un pan de rocher.
    Ça agace un peu.
  • Le nouveau jeu «Rally», quasi-identique à Daytona.
    Non encore disponible en Amérique. Photo prise dans une arcade de Bruxelles.

    SENSATIONS

    J'ai vraiment sué comme un cochon et j'avoue que je suis vendu à Daytona USA.
    Avant tout, Daytona séduit et fait sourire par son souci du détail. Par exemple, dans la glace arrière de l'auto, on voit un faible reflet des nuages! En outre, il y a des marques de freinage sur l'asphalte, ainsi que de légères bosses qui font d'ailleurs bouger le volant à retour de force si on ne le tient pas assez fermement. On se sent important : Sega a vraiment voulu nous impressionner!
    Par ailleurs, l'effet enivrant de la vitesse est certain, même si je soupçonne les créateurs de ce jeu de nous en passer une vite... Car leurs voitures de course font supposément du 200 milles à l'heure. Or, sans avoir jamais atteint 200 milles à l'heure dans la vraie vie, je peux imaginer ce que ce serait, ayant déjà fait du 100 avec mon beau-frère. Déjà à 100, les sapins passaient pas mal vite. Pourtant, lorsque le compteur de Daytona affiche « 200 », les images ne défilent pas plus vite qu'à une vitesse moitié moindre...
    A beau mentir qui passe vite! Quoi qu'il en soit, en matière de « réalité virtuelle », rien ne vaut un accident à haute vitesse dans Daytona. Pour un instant, j'ai vraiment eu l'impression que j'allais y passer.

    NOTE


    * * * *
    Rappel de la signification des notes

    * * * * * Chef-d'oeuvre... mais il n'y en a eu aucun lors de notre test.
    * * * * Très hot. On ne veut plus en sortir.
    * * * Plutôt cool. Viva la realidad virtual!
    * * Pas de quoi se péter la tête sur les murs
    * Mais alors-là, tout-à-fait plouc!


    Cet article est en ligne depuis le 6 décembre 1995

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