samedi, 25 novembre 1995
Brugge en fiets
Où notre stagiaire devient full touriste
[chapitre court]




Le soleil, qui entrait à pleins rayons dans le salon des Huguet/Wauthy, m'a tiré du sommeil vers 8h. J'ai salué mes nouveaux amis, encore endormis, et me suis rendu au CHAB en métro, dans la ville encore endormie.

Sur place, j'ai ramassé mon attirail, pris une douche, souhaité un bon samedi à tous les stagiaires valides que j'ai croisés dans les corridors de la petite auberge de jeunesse qui, au fond, va bien me manquer [jamais je ne remettrai les pieds là!], et j'ai pris le tram pour la gare centrale, d'où j'ai sauté dans le train de 10h pour Bruges, ancienne capitale des Flandres et de la dentelle, et nano-Venise du Nord.

Le trajet prend à peine une heure. Sur place, j'ai foutu tout mon bagage à la consigne, et j'ai loué, suivant le conseil judicieux de Jean-Marc, un vélo. Une belle mécanique toute blanche, huilée à la perfection, avec une petite plaque «Brugge 101» sous le cadre. Un vrai fiets (vélo en néerlandais)! Le cycliste urbain que je suis était au septième ciel, d'autant plus que la bécane avait sept vitesses.

Il faisait un temps radieux, comme on n'en avait pas eu de toute la quinzaine. Pas un nuage. Une douzaine de degrés. Et j'ai passé la journée entière, de 11h à 19h, à me promener dans Bruges colorée par les feuilles mortes. J'ai fait tous les racoins, toutes les ruelles, tous les passages et toutes les fietsroute (pistes cyclables). J'ai fait le tour de Bruges le long du canal de ceinture (les autoroutes hanséatiques), et je me suis même permis une petite escapade à la campagne, vers l'est, le long de la route N337, à travers la banlieue coquette de Assebroek et en direction du village de Oedelem, que je n'ai pas atteint.


Après avoir soupé à la crêperie située sur la petite rue menant au Béguinage, j'ai voulu aller à Trip to Trance, méga party rave qui avait lieu dans un boisé, le long du canal d'Ostende, au nord-ouest de Bruges, et qui commençait vers minuit. La ville fourmillait de jeunes et moins jeunes en tenue Adidas, AirWalk et barrettes dans leurs cheveux fluo. J'étais bien décidé à y aller.
Mais je me suis endormi avant, enveloppé dans le lit hyperconfortable que Mme de Vriese m'a fait à moitié prix, chambre #1 de sa ravissante auberge de la Predikherenstraat. Heureux bris dans la routine.



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©1996 Jean-Hugues Roy (hugo@reporters.net)