Illustration chronique Internet




- Sites web -
Les partagiciels
Journaliste: Jean-Hugues Roy
Réalisateur: Michel Philibert


  • Hyperliens supplémentaires

    Voici, comme autre exemple de logithèque, celle des éditions Ziff Davis.

    Vous connaissez le "postcardware"?
    Lisez le fichier ci-joint, qui accompagne la version française du logiciel de lecture des forums Usenet de discussion Newswatcher et vous comprendrez:

    Si vous employez la version française du logiciel associé au présent document et la trouvez utile pour vous, je vous serais reconnaissant de m'en faire part au moyen d'une carte postale, et d'un joli timbre, envoyée à:

      Monsieur J.P. Kuypers
      UCL - SRI
      place des Sciences 4 bte 5
      B-1348 Louvain-la-Neuve (Belgique)

    J'aimerais connaître de quelles application et version il s'agit, ainsi que la manière dont vous vous êtes procuré ce logiciel.
    Et ceci sans préjudice de vos obligations envers l'auteur de la version originale, bien entendu...

    Je vous en remercie.
    Jean-Pierre Kuypers.

  • Une des beautés d'Internet, c'est l'esprit de partage qui y règne. Et ça s'exprime avec le phénomène du freeware et du shareware, c'est-à-dire, en français, du graticiel et du partagiciel.

    Un graticiel, c'est un logiciel qu'un programmeur donne et pour lequel vous n'avez pas à débourser un sou.
    Alors qu'un partagiciel, c'est un logiciel que vous pouvez essayer gratuitement, mais pour lequel l'auteur vous demande d'envoyer un certain montant à un moment donné.

    Certains programmeurs se contentent même d'une simple carte postale! On appelle ça du postcardware!

    Pour savoir si un logiciel est gratuit ou éventuellement payant, lisez toujours sa licence d'exploitation avant de l'utiliser.

    Des partagiciels, on en trouve des dizaines de milliers sur le web.

    Pour commencer, je vous suggère shareware.com qui, malgré son interface un peu lourde, est sans contredit le meilleur outil pour trouver des partagiciels sur le réseau.

    Ce site ne contient pas les logiciels, mais il permet de faire des recherches parmi des dizaines d'archives de partagiciels déjà existantes.

    Vous faites une requête, et shareware.com vous donne une liste de logiciels répondant à vos critères, avec une courte description.

    Vous cliquez sur le logiciel qui vous intéresse et on vous donne une série de sites à partir desquels vous pouvez le télécharger, avec une estimation du temps que ça devrait prendre.

    Jumbo est un autre excellent répertoire de partagiciels, sauf que les logiciels se trouvent tous sur son serveur, ce qui en fait une véritable logithèque.

    On ne peut pas faire de recherche par mot clé parmi les quelque 50 000 logiciels qu'il contient, mais son arborescence, qui se subdivise par catégories et par système d'exploitation, est tout de même assez efficace.

    Pour les maniaques des jeux, je suggère de passer directement à Games Domain, un site britannique spécialisé qui saura répondre à tous leurs désirs! On y trouve aussi des démos de jeux commerciaux et des mises à niveaux de jeux populaires.

    Pour ceux qui seraient plutôt intéressés à essayer des logiciels qui ne fonctionnent que lorsqu'on est branché sur Internet, un étudiant de l'université Purdue maintient une excellente liste des partagiciels nécessaires sur le Net pour Windows95: des éditeurs HTML, des logiciels de FTP, de Telnet, de courrier électronique, etc.

    Pour chaque logiciel, l'auteur du site indique de quelle version il s'agit, s'il est gratuiciel ou partagiciel et il pointe vers un site pour le télécharger.

    Une liste semblable existe également pour les usagers Macintosh.

    Il n'existe pas encore, à notre connaissance, de logithèque complète avec des partagiciels en français. Sauf que sur son site, le RISQ vous permet de télécharger les versions françaises des plus populaires logiciels de télécommunications, d'image et de son, et de compression.

    Enfin, de la même façon qu'on a le père du meuble, ti-frère, et oui papa, il y a, sur le web, le Père du partagiciel.
    Il s'appelle Jim Knopf et il a créé le premier shareware en 1981.
    Si vous pensez que les partagiciels sont contraires aux lois du marché, lisez son histoire. Il n'est pas devenu riche comme Bill Gates. Mais il a quand même pu prendre sa retraite à 50 ans.


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