Lundi, 22 janvier 2001
Bonne heure
Six heures quarante-cinq sur la ville encore sertie dans un nuage que le point du jour ne perce pas encore. |
Mon rendez-vous était à huit heures. Voici la vue que j'avais durant mes entretiens dans une petite salle de réunion. Comme un polaroïd qui apparaît petit à petit, le paysage s'est révélé lentement à mes yeux durant cette matinée durant laquelle j'ai éprouvé un de ces rares «moments privilégiés», comme le raconte Simone de Beauvoir (une femme que tu admireras peut-être un jour) dans sa correspondance. |
Très vite, une fois les réunions terminées, je me suis précipité à l'aéroport. Je n'avais qu'une heure pour attraper l'avion qui allait me ramener à la maison. Je m'y suis rendu à temps. J'ai même pu téléphoner à ta maman. Pendant que je lui parlais et que j'admirais le paysage splendide de cette région inondée de soleil, je t'entendais babiller derrière elle. |
Un petit saut de puce par-dessus les montagnes et hop! J'étais de retour à la maison!
Quand on sera seuls, toi et moi, je t'expliquerai où je suis allé et ce que je suis allé y faire. |
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