Foire aux questions
Z-mag, l'hypermagazine de la francophonie
Z [zed]. n. m. Vingtième
consonne et vingt-sixième lettre de l'alphabet (...). En
géométrie, symbole littéral désignant une
fonction des variables "x" et "y". La troisième coordonnée
cartésienne.
Les médias traditionnels, la presse écrite, la radio et la télé, sont les x et les y du paysage de l'information actuel, un paysage plat, bidimensionnel. Le Net vient lui donner du relief, une troisième dimension que Z-mag cherche à exprimer en français.
Tout à fait.
Z-mag a la prétention de révolutionner la façon de
présenter l'information dans la francophonie. Fini
la linéarité. Fini la périodicité. Z-mag
est un apériodique non linéaire, le premier en
français en Amérique du Nord.
Apériodique : n. m. Dépourvu de
périodicité; ou plutôt, pourvu d'une flexibilité
temporelle quasi-infinie.
Tous les journaux de papier portent, sur leur couverture, une date. Tous
les magazines imprimés sont marqués du mois de leur parution.
Tous les bulletins de nouvelles télé s'ouvrent avec la date
d'aujourd'hui. Dans Z-mag, rien de cela. Il n'y a pas UNE date, mais DES
dates. Chaque article porte SA date, celle depuis
laquelle il est en ligne. Vous pouvez ainsi avoir une idée plus
précise de sa valeur au moment où vous le lisez. C'est ainsi
que Z-mag est un mensuel. Z-mag est un hebdomadaire. Z-mag est un
quotidien. Toutes ces réponses. Z-mag est un apériodique.
Voyez-le un peu comme ces bons magazines que vous laissez traîner
dans la salle de bains. À une seule différence près :
Z-mag n'est jamais le même d'une visite à l'autre!
Non linéaire : adj. Dépourvu de
linéarité; ou plutôt, pourvu d'une flexibilité
structurelle quasi-infinie.
Les médias traditionnels (presse écrite, radio ou
télé) présentent tous l'information de façon
linéaire : les articles ou les topos doivent tous avoir un
début (ou "lead"), un milieu et une fin (ou "chute"). Sur le Web, on peut faire éclater les contraintes de la
linéarité.
C'est ainsi que tous les textes de Z-mag (sauf peut-être les
dépêches) sont structurés comme suit : un texte
central, plus long, qui contient des liens vers d'autres textes, plus
courts, qui eux-mêmes peuvent pointer vers d'autres textes. Chacun
de ces éléments présente aussi des liens vers des
sites Web extérieurs à Z-mag. Tous ces liens doivent
être explorés par le lecteur de façon intuitive.
En fait, on ne "lit" pas Z-mag. On y navigue!
Une nouvelle forme d'expression est en train d'émerger. L'Internet,
en débarquant dans la société en
général, transforme subtilement les relations entre les
individus et la façon avec laquelle les gens appréhendent le
réel. Ce phénomène n'engendre rien de moins qu'une
nouvelle culture. D'aucuns prétendent même que nous vivons une nouvelle Renaissance, "Renaissance II",
l'appellent-ils, la "Renaissance I" ayant été le fruit des
Raphaël, Dante, Rabelais, et autres Dürer.
Des artistes, des entrepreneurs, des philosophes, tout un monde utilise,
désormais, le Net. Cette révolution, couplée à
la présence de plus en plus envahissante des nouvelles technologies
dans notre quotidien, a un impact sur chacun
de nous. Z-mag se propose d'explorer les diverses formes que prend cet
impact. Ces formes pourront se révéler bonnes ou mauvaises.
Car Z-mag ne fera pas de génuflexions devant l'autel du high tech.
Nous ne perdrons pas de vue que le progrès qui nous permet de
communiquer d'un bout à l'autre de la planète et de
rapprocher les peuples est aussi celui qui permet à certains de tuer
plus efficacement leurs prochains.
La technologie, c'est le Net, l'énergie solaire et
la brosse à dents électrique. Mais c'est aussi Muroroa, les
manipulations génétiques et les mines antipersonnel en
plastique, indétectables, fabriquées par SNC-Lavalin,
le fleuron du génie québécois.
Nous avons cinq grandes sections,
et une
sixième, plus courte.
Dépêches : le magazine s'ouvre toujours sur une série de brèves nouvelles, renouvelées au moins une fois par semaine. Nouvelles politiques, culturelles, sociales, et celles sur les nouveaux produits. Quand il se passera quelque chose au front, Z-mag y sera.
Actualités : section 2 : des textes plus longs, des hyper-reportages sur les grands sujets de l'heure, mais aussi sur les impacts directs de la technologie dans divers secteurs : les arts, le vélo, la police, l'industrie, la vie quoi! Comment ces "bidules", comme le dit si bien le premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, changent les boulots des gens ou leurs loisirs... pour le meilleur et pour le pire.
Cogito : Cogito ergo sum. Dans cette section, les feux de la rampe se tourneront vers des penseurs, des chercheurs, des théoriciens qui réfléchissent sur le Net, sur les nouvelles technologies de l'information, ou sur le high tech en général, et qui peuvent nous aider à mieux comprendre où tout cela nous mène.
Machina : après ceux qui pensent, voici ceux qui font. Zone d'entrevues, de portraits, ou de reportages sur des individus ou des groupes qui créent ou proposent de nouveaux trucs, de nouveaux services, de nouvelles oeuvres, utilisant, encore une fois, les nouvelles technologies.
Citoyens du Net : la communauté Internet a déjà ses célébrités, inconnues du monde extérieur, non branché. Ils ou elles font la pluie et le beau temps dans certains forums Usenet, tricotent des sites Web particulièrement achalandés, ou contribuent autrement à faire du cyberespace francophone un monde meilleur...
HyperReporters :
cliquez ici pour connaître les journalistes de Z-mag. Ce sont tous,
vous l'aurez remarqué, des inconnu(e)s.
Et c'est tant mieux! "Faire du neuf avec du vieux" est une formule creuse.
Sur Z-mag, on fait dans l'actuel, avec ceux qui le sont (actuels). Ces pages ne seront pas faites par des électrons
recyclés!
Nos collaborateurs sont des journalistes
d'expérience qui vous informent dans les règles
rigoureuses de l'art, mais qui ont quand même des carrières
assez jeunes pour ne pas avoir été déformés par
d'autres médias (presse écrite, radio ou télé).
Pas de vedettes juste pour avoir des vedettes.
Concept : Z-mag traite de la technologie. Mais Z-mag (nous nous répétons) n'est pas à genoux devant la technologie. Les nouvelles technologies d'aujourd'hui sont les vieilles technologies de demain. Ces images servent simplement de rappels.
Nous sommes toujours prêts à en accueillir de nouveaux dans
nos rangs. D'où que vous proveniez dans la francophonie, écrivez au rédacteur en chef,
Jean-Hugues Roy, pour discuter de vos propositions.
Veuillez en outre noter que nous n'avons pas encore tout à fait
complété notre réseau de correspondants
réguliers. De San Francisco à Strasbourg, en passant par
Namur, Lausanne ou Ottawa, nous sommes ouverts. Conditions : le journalisme
ne doit pas être pour vous un "sideline", un "à-
côté", mais votre principal gagne-pain (bien entendu, nous
payons les piges); et vous devez être branché, question de
connaître minimalement le sujet.