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Eric Bernatchez

Moi journaliste?Carrière qui va de soi...

Dès 1985, j'étais rédacteur en chef du journal étudiant de mon collège. Pourtant, tout ce que j'avais comme ligne éditoriale dans ce temps-là, c'était de refuser obstinément que l'animateur de pastorale de l'école se serve de mon journal pour faire sa propagande.
Dans ce temps-là, mes amis me demandaient invariablement : « Veux-tu devenir journaliste (quand tu seras grand)? », et je répondais toujours « non », convaincu qu'en étant journaliste, j'allais avoir des boutons, des lunettes épaisses et une mauvaise haleine, et que ça allait être une job plate.
Non, dans ce temps-là, je voulais devenir... Enfin... « J'aurais voulu être un chanteur », comme dit la chanson.

Dix ans plus tard, me voici journaliste. C'est ben pour dire!
La raison? Je suis extrêmement voyeur... J'ai un besoin viscéral de voir les choses de près, d'être un témoin, peut-être un témoin privilégié.
De plus, il y a des choses dont je veux qu'on parle et, si je suis objectif dans le traitement de mes reportages, je suis résolument subjectif dans le choix des sujets que je propose aux rédacteurs en chef. J'essaie de parler des causes qui me semblent porteuses de progrès social :

• L'amélioration des conditions de travail et
• l'amélioration du sort des consommateurs, entre autres.

L'autre aspect qui me fait vibrer, c'est le progrès technologique. Ça, ça m'excite. Particulièrement en matière d'informatique :

• Reconnaissance de la parole;
• Internet;
• Réalité virtuelle.

Tout cela fait battre mon coeur très fort! Je vous jure! Particulièrement la réalité virtuelle...

En fait, je suis un maniaque du nouveau. Le simple fait de recevoir du courrier banal de tous les jours (sauf les factures) m'émoustille et je suis déçu lorsque je rentre chez moi et qu'il n'y a pas de messages dans ma boîte vocale.

Diantre! Mais... journaliste, c'était un métier pré-destiné pour moi!

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